Le mercredi 14 Juin dernier , la journée du jeu récréatif de la Française des jeux était axé autour de la prévention. Pour l’occasion, la FDJ a procédé à la distribution de « C’est réglo! », un ticket à gratter pédagogique dans plus d’une centaine de points de vente. Le but de cette campagne est de sensibiliser les jeunes et les parents des risques d’addiction dans le jeu et de démontrer que « les jeux d’argent ne sont pas pour les enfants ».
« C’est réglo ! », le jeu de grattage pédagogique de la FDJ
La distribution de ce nouveau jeu à gratter concerne 120 points de vente de la Française des jeux en France. Le ticket pédagogique participe à la lutte contre le jeu des mineurs. Il apparaît sept ans après la promulgation de la loi interdisant le jeu aux moins de 18 ans.
Un récent sondage d’OpinionWay effectué à la demande de la FDJ, centré autour de la perception des législations interdisant les jeux d’argent aux mineurs, démontre que les Français considèrent les jeux d’argent comme un simple divertissement, mais non une activité pouvant avoir un impact sur la santé mentale des jeunes.
Demain, FDJ lance un dispositif inédit « C’est Réglo! », pour sensibiliser les adultes et accompagner les détaillants #JeuResponsable pic.twitter.com/bDplfjba1p
— FDJ® (@FDJ) 14 juin 2017
Ces loisirs sont l’occasion pour les joueurs de partager. On a pu constater un taux élevé d’adultes estimant qu’il faut offrir une carte de grattage à une personne de moins de 18 ans. Ils sont 73% à penser qu’il s’agit d’un bon geste. Et pourtant, c’est illégal. Selon toujours l’enquête, ils sont 35% à avouer qu’ils ont joué avant l’âge de 18 ans. Dans un autre sondage de l’Observatoire des jeux, datant de 2014, 33% des personnes mineures enquêtées ont déclaré qu’ils ont joué au cours de l’année.
Cependant, les Français interrogés sont conscients des risques du jeu tels que l’addiction et l’endettement par exemple.
Formation aux buralistes
Parallèlement à ce sondage, la FDJ a décidé de former ces commerçants partenaires. Ils sont 8 000 à avoir reçu une formation individuelle d’une vingtaine de minutes ayant pour objectif d’apprendre aux buralistes de refuser de vendre un jeu d’argent à un mineur. Dans le cas où un commerçant transgresse la loi, sa commission sera réduite de 0,2 %. En cas d’infraction, le buraliste recevra donc 5 % de commission, mais non 5,2 %. Ce qui représente une enveloppe de plusieurs milliers d’euros. La FDJ, de son côté, mobilise un investissement de plusieurs centaines de milliers d’euros pour parfaire son opération visant à interdire les jeunes de jouer.